| Danseuse, conteuse

Suzel a baigné dans les arts dès l’enfance, en famille, entourée par la peinture, la sculpture, la musique et la danse. Grâce à son beau-père professeur de clavecin (M. Martial Morand), ses doigts ont vite joué de la musique baroque, sa voix a chanté du grégorien au répertoire d’opéra et ses pieds, grâce à sa mère, ont foulé les planchers de la danse classique, tout cela au conservatoire de St Étienne et à la Maîtrise de la Loire.

La danse l’a amenée à beaucoup voyager avec la Manufacture Cie (Chine, Martinique, New York), à transmettre des solos avec la Cie Carré Blanc (Maroc, Afrique du Sud, Alaska), à apprendre de nouvelles cultures (Bénin, République Tchèque, Kerala), ou à partager la rue avec les piétons avec la Cie Artonik, les b.boys (France, Cuba, Belgique).

Être sur scène, sur l’herbe, dans la rue, c’est l’échange avec le public le plus important. Aujourd’hui, continuer à « streeter » est vital ainsi qu’à clamer ses écrits qui rythment les pas des autres danseurs et les pas des passants qui passent.

La danse, c’était parfait pour quelqu’un qui n’aimait pas parler, pourtant la pédagogie s’est présentée et les mots ont jailli pour mettre en mots les mouvements et les ressentis.
Aujourd’hui le conte s’impose par sa corporalité verbale et son urgence à transmettre.

Depuis 2003, elle intervient en tant que pédagogue au sein de diverses associations, en tant que chorégraphe auprès de Cies de théâtre et de la chorale Afrimaye où je découvre les chants caraïbéens qui viendront nourrir Blanche (son premier conte) quelques années plus tard. En 2008, elle intègre la Cie Carré Blanc par une reprise de rôle du fameux spectacle jeune public
« Chiffonnade ». La danse l’amène à faire du théâtre d’objet, puis à parler et à chanter pour le très jeune public avec les créations « L’extensible Voyage d’Evea » et « Lumière ! So Jazz » jusqu’en 2020.
Danser, construire un spectacle destiné aux plus petits est une expérience unique qui fait prendre conscience de l’extraordinaire évolution de l’enfant, de la multiplicité du temps, faisant vivre le temps de l’enfance dans un corps d’adulte. Le conte raconte aussi tout cela.

Aujourd’hui, le verbe est partout, dans sa danse, ses chants, ses écrits et dans sa parole conteuse.

Elle anime des ateliers rythme/musique/danse/écriture dans les collèges, écoles primaires, maternelles, dans les centres de formations pour les futurs danseurs professionnels, pour tutti. Un work-shop autour du corpus grégorien s’est mis en place dans le Luberon à Valsaintes.

Elle travaille également en Ehpad avec le tango argentin, en prison aux Baumettes avec la danse, en IME et dans des foyers pour jeunes mineurs avec le conte, la musique et le mouvement.

En tant qu’œil extérieur, elle accompagne sur la parole, la place et la présence du corps dans les créations de chacun. Ces corps, si parlant mais trop souvent délaissé ou trop exploité sur scène !

Elle est aussi présente en tant que masseuse et en soins énergétiques lors des tournées et des résidences de chacun.

Elle aime voyager, expérimenter, se nourrir un maximum de tout ce qui l’entoure, ouverte à toutes explorations artistiques des plus sages aux plus délurées tant que la bienveillance soit là.

 

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✉️ : suzelbarbaroux@yahoo.fr