Marie-Christine Saby, chorégraphe et danseuse

 

Ethnologue de formation, c’est autant son amour pour les cultures africaines, que son amour pour la danse qui va tracer son parcours artistique et professionnel.

Elle explore d’abord les danses traditionnelles d’Afrique de l’Ouest et se produit pendant 9 ans dans une troupe de danse africaine traditionnelle.

Elle se forme auprès des grands chorégraphes africains (Elsa Wolliaston, Georges Mamboye, Lamine Keïta, Norma Claire, …) en France mais aussi en Guinée et au Sénégal.

Parallèlement elle s’intéresse aux danses africaines populaires et urbaines, telles le Coupé Décalé et le N’dombolo qu’elle affectionne particulièrement. Ces danses ne sont quasiment pas enseignées en France. En 2007 elle sera la première à créer des ateliers mixtes de danses africaines traditionnelles et modernes.

En 2010, elle rencontre le danseur-chorégraphe congolais Chrysogone Diangouaya. Elle est subjuguée par sa danse. La même année il lui propose de partir au Congo Brazzaville découvrir les danses congolaises traditionnelles et modernes. C’est la révélation ! Elle rencontre « sa » danse et se retrouve « chez elle ».

Elle complète sa formation par la danse africaine initiatique d’ancrage, le Longo, qui apporte une dimension plus spirituelle et personnelle à son expression. C’est cet ancrage africain qui lui donne l’impulsion pour s’engager sur le chemin de la création, et s’exprimer totalement artistiquement.

En 2016 elle crée la compagnie Racines en Mouvement, issue du projet du même nom qu’elle mène depuis 9 ans dans les quartiers nord de Marseille. Ce projet met en lumière le lien de filiation entre les danses traditionnelles et les danses modernes africaines très populaires tel le Coupé Décalé. Il crée des passerelles entre les générations et les continents.

DREAM BIG!  la 1ère création de la compagnie voit le jour  en 2017.

Suite à cette création dans laquelle elle accompagne 5 danseurs vers leur pouvoir créatif, elle ressent la nécessité de travailler seule, en profondeur, et de créer un solo.

Elle retrouve Chrysogone Diangouaya et lui demande de l’accompagner dans son nouveau projet de création : Je m’appelle Désirée !

En 2018, elle crée Je m’appelle Désirée qui lui permet d’exprimer totalement sa féminité et d’accepter inconditionnellement sa créativité. Forte de ce nouvel ancrage, elle s’engage en 2019 dans le projet de création de  Mon Trésor Public, un duo qu’elle choisi de danser avec Jean Ahmed Mzé. Ce duo l’amène à explorer la rencontre du féminin et du masculin.

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Je m’appelle désirée – 2018
Mon Trésor public — 2019/20