Lecture vivante et théâtralisée à partir de 15 ans
Durée: 35 minutes

Sur scène, quatre comédien·ne·s et un régisseur son donnent corps au personnage d’une jeune femme au téléphone.
Elle est victime d’un traumatisme.

Accrochée à son téléphone portable, elle tente de raconter ce qui lui est arrivé mais comment parler d’une agression sexuelle? Comment trouver les mots quand la première réaction lors d’une témoignage est de mettre en discussion la crédibilité de la victime?

Le texte de Marie Gaidioz met en lumière les phénomènes de sidération et de dissociation qui suivent un épisode traumatique. La chronologie explose, la narration se détourne de la linéarité classique du récit dominant (et masculin) pour devenir un récit circulaire qui tente de convoquer des souvenirs pour faire avancer la justice et la vérité.

Ce spectacle est aussi l’occasion pour moi de rendre hommage aux nombreuses femmes qui ont témoigné des violences subies et qui ont permis à d’autres de se réapproprier leur histoire.

Sous forme d’un brouillard sonore les voix sur scène et celles enregistrées, les bruits et la musique pop – Manu Chao, Louise Attaque, Patti Smith et le Chuck Berry de You never can tell-  s’entremêlent pour donner vie à sa pensée dissociée mais aussi pour retrouver l’intégrité de sa parole.

 

Distribution
Texte et mise en scène | Marie Gaidioz
Avec | Magalie Bernard, Laurent Davienne, Marie Gaidioz, Marianne Gavino
Création musicale | Benjamin Gaidioz
Montage son | Florian Pina

DOSSIER ARTISTIQUE

 

BIOGRAPHIE DE MAIRIE GAIDIOZ